vendredi 31 janvier 2014
mercredi 29 janvier 2014
Communiqué sur la Réforme des rythmes scolaires
L’essentiel sur cette réforme :
La réforme sur les rythmes scolaires vise à diminuer le temps d’apprentissage des élèves par jour. Pour résumer, il s’agit de transférer sur le mercredi matin (exceptionnellement, par dérogation, sur le samedi matin) 3 heures à 3 heures 30 de temps scolaire prélevé les lundi, mardi, jeudi et vendredi.
Les enfants sont pris en charge, à l’issue du temps d’enseignement, jusqu’à 16h30 quelque soit l’organisation choisie. Leur temps de présence à l’école reste donc le même, seule la durée de l’enseignement par jour est modifiée.
Comme nous vous l’avions déjà indiqué lors de notre questionnaire en décembre, ces temps pourront être utilisés :
- par les enseignants en Activité Pédagogique Complémentaire (ancien soutien scolaire)
- par des équipes d’animateurs en Temps d’Activités Pédagogiques.
Que sont les Temps d’Activités Pédagogiques ?
Ce sont des activités périscolaires d’éducation artistique, culturelle et sportive (ces activités devront être proposées par les communes).
Petit compte rendu de la réunion en mairie :
Une réunion s’est déroulée en mairie le 17 décembre dernier. Elle était animée par Monsieur Vaillot le Maire, Monsieur l’inspecteur d’académie, les membres du Conseil municipal, la directrice générale des services et le responsable du service jeunesse de la mairie. Y étaient conviés les équipes enseignantes et les parents délégués des écoles.
Lors de cette réunion, les parents délégués avaient apporté les résultats de l’enquête qu’ils avaient réalisée auprès des parents des deux écoles. Le bilan de cette enquête mettait en exergue que les parents préféraient:
- Un enseignement le mercredi matin plutôt que le samedi
- Une pause méridienne de 2 heures contre 1h30 actuellement.
- Une préférence pour des Temps d’Activités équivalent à 1 h (temps minimum pour la mise en place d’une activité).
En réponse, Monsieur le Maire a précisé que la Commune avait fait le choix du mercredi matin pour la demi-journée d’enseignement. En revanche, il ne pouvait répondre favorablement à notre demande d’allongement de pause méridienne en raison du surcoût que cela occasionnerait à la Commune.
Des parents s’étaient portés volontaires pour animer certains ateliers. Toutefois Monsieur le Maire doute de la possibilité de ces interventions sur le long terme.
Monsieur l’inspecteur d’académie explique l’obligation des Communes à appliquer cette réforme. Sans choix communal, c’est l’inspection académique qui imposera un calendrier.
A la question d’un parent « Qu’encourraient les parents qui choisiraient de ne pas mettre leur enfant à l’école le mercredi matin ? », Monsieur l’inspecteur a répondu avec fermeté que « Cela entraînerait la suppression des allocations familiales pour les parents dont les enfants sont scolarisés en élémentaire, et l’exclusion de leur enfant scolarisé en maternelle ».
Après de nombreuses discussions l’emploi du temps qui a été choisi par la municipalité et les enseignantes est celui-ci :
Les temps d’activités sont proposés en garderie simple par la municipalité.
Monsieur le Maire explique que ce choix n’est pas figé et qu’il n’exclut pas la possibilité de mise en place d’activités dans le futur. Monsieur le Maire choisit de se laisser le temps de la mise en place pour évaluer ce qu’il sera possible ou pas de faire. L’emploi du temps peut lui aussi évoluer en accord avec l’inspection d’académie et les équipes enseignantes.
Ce qu’entraîne cette réforme
Toutefois, c’est autour de ce temps périscolaire que se situent les inquiétudes et mécontentements des municipalités, parents et équipes enseignantes. Un des intérêts de cette réforme est de permettre à tous l’accès et la découverte d’activités périscolaires culturelles, artistiques ou/et sportives de qualité. Cependant, instaurée de cette façon, cette réforme augmente les inégalités sociales.
En effet, les municipalités ne disposent pas, à égalité, des mêmes moyens (personnel, infrastructures,…) ni des mêmes ressources financières.
L’état propose une aide financière (maintenue cette année) à la mise en place de cette réforme mais ce soutien n’est que ponctuel et ne permet pas la pérennité d’un vrai projet d’animations à long terme.
La solution ne serait-elle donc pas que l’Etat prenne ses responsabilités et donne aux Communes les moyens égaux de mise en place de cette mesure ?
En attendant, nous souhaitions vous apporter toutes les données nécessaires pour que vous soyez complètement informés des décisions prises à Camps et libres d’agir en conséquence.
Fait le 27 janvier, à Camps la source.
Le Bureau de l’APEC & Les Parents délégués de maternelle
jeudi 9 janvier 2014
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